Costanza, 50 ans, est mariée avec Vincenzo. Elle a une relation avec Marzio, un de ses collègues. Mais au fond, elle ne cherche qu'à satisfaire sa soif de lumière et d'amour. Ce que lui procurent les statues de son ami Bruno, avec qui elle a appris la photographie et qui est mort.
Débute par un naufrage qui est un prélude à bien des bourrasques et autres tourments qui vont jalonner le voyage de la narratrice. Un voyage qui se fera de Naples, port tranquille de l'enfance, vers la mer agitée de l'adolescence. Elle découvrira aussi le monde terne et hostile de la vie adulte.
La mère de la narratrice, 81 ans, est atteinte d'un cancer. Sa fille décide de lui cacher sa maladie, désirant l'accompagner le long du chemin vers la mort. Elle n'y parvient pourtant pas : elle a peur, retombe en enfance, et alors que la maladie ronge peu à peu sa mère, c'est elle qui semble touchée. Une incompréhension s'installe entre les deux femmes.
Paris, décembre 1792. Alors que le procès de Louis XVI vient de commencer, une jeune étrangère se promène dans les rues de la capitale. Rebelle anticonformiste, propagatrice des droits de la femme, Mary vient de quitter Londres, attirée par les promesses de la Révolution.
En 1919, Nadejda rencontre Ossip Mandelstam à Kiev et est tout de suite fascinée par les vers du poète. Ils ne se quittent plus, jusqu'en 1938, date à laquelle Ossip est déporté et meurt dans un goulag
1917, dans le nord de l'Italie. Maria Rosa a fui la bourgeoisie napolitaine pour se consacrer aux soins des soldats blessés. Elle partage une chambre avec Eugénia, provinciale venue dans cet hôpital militaire proche du front pour devenir médecin en dépit de la méfiance familiale. Epuisées de travail, de souffrance à soulager, elles se retrouvent le soir et se ressourcent dans leur amour naissant.